Togo
HÔPITAL D'AFAGNAN

TOGO (2004-2011) : Mission accomplie…
L’hôpital d’AFAGNAN est situé à 70 km de la capitale Lomé. Géré par les Frères Hospitaliers de Saint-Jean de Dieu, il dessert une population d’environ 13 000 personnes et sert d’ hôpital de référence pour le nord du TOGO et une partie du BENIN. C’est en 2005 que Chirurgie solidaire (alors Formation Chirurgicale Solidaire) a commencé à y intervenir pour former l’équipe chirurgicale sur un triple niveau : chirurgie, anesthésie et gestion infirmière du bloc opératoire.
Les missions se sont répétées à un rythme de 3 à 4 par an. La formation a permis à l’hôpital et à sa population de disposer d’au moins deux chirurgiens permanents capables de faire face à des besoins extrêmement variés : l’un(e) en chirurgie générale et l’autre en orthopédie. Le développement de l’orthopédie (traumatologie, ostéomyélites, séquelles de poliomyélite, drépanocytose…) a littéralement « boosté » son corollaire indispensable : l’amélioration des conditions d’asepsie et de maintenance générale au bloc opératoire. En 2011 L’équipe locale était devenue autonome pour l’activité chirurgicale courante, capable de continuer à se perfectionner elle-même et de former à son tour des internes et des infirmiers.
CS a donc mis fin à cette mission dont les objectifs avaient été accomplis, mais c’est avec beaucoup de regrets que nos formateurs ont dû se résigner à quitter cet hôpital si attachant où ils avaient tissé des liens humains très forts…
Responsables successifs de mission :
Dr Stratis MALIAKAS <stratis.maliakas@orange.fr>,
Mme Caroline TELLENNE <caroline.tellenne@club-internet.fr>
Madagascar
HÔPITAL LUTHERIEN ANDRANOMADIO D'ANTSIRABE
Notre implication dans la formation chirurgicale à Madagascar, en partenariat avec l’association « Agir Loire Océan » s’est déroulée à L’hôpital Andranomadio d’Antsirabe, ville ville thermale de 200.000 habitants, située à 160 kilomètres au sud de Tananarive.
Cet hôpital est propre et bien tenu sur un vaste terrain.
Le bloc opératoire comporte deux salles d’opérations et une salle de stérilisation. Un ensemble non seulement fonctionnel, mais dont on remarque vite une grande efficacité.
Six missions de formation coelio chirurgicale ont été faites (2006-2011).
Cette action est maintenant terminée, dans la mesure où l’équipe chirurgicale, anesthésique et du bloc opératoire est parfaitement opérationnelle et autonome pour effectuer les actes coelio chirurgicaux.

MALI
HÔPITAL du POINT G de BAMAKO
Bamako 2001-2005
En 2001, une petite annonce du journal de coelio chirurgie demandait quelqu’un pour aller à Bamako former l’équipe chirurgicale du CHU du point G. Une colonne de coelio chirurgie avait été payée récemment par l’ambassade de France.
A ma descente d’avion m’attendaient2 chirurgiens en boubou traditionnel : les professeurs Sambou Soumaré et Djibril Sangaré.
Et là, une magnifique aventure commence avec ces 2 amis.
Chirurgie Solidaire n’existait pas encore et nous étions quelques chirurgiens français « compagnons du Mali » à nous succéder
une semaine par mois dans le bloc opératoire du point G pour aider nos collègues maliens.
Cette formation s’étend à l’ensemble des praticiens du service.
Nous rejoignons ensuite Chirurgie Solidaire qui vient d’être créée.
En 2005 un congrès de coelio chirurgie à Bamako marque la fin de notre compagnonnage car toute l’équipe de cet hôpital maitrise bien la technique.
C’est terminé à Bamako au point G depuis cette époque, avec le sentiment d’un bon travail accompli.
Jean-Luc MOULY


Djibril Sangaré Sambou Soumaré
BURUNDI
HÔPITAL REMA de RUYIGI
Burundi 2009-2014.
CS au Burundi depuis 5 ans déjà… dans les collines de l'est se relevant à peine d'une horrible guerre (pas 1 chirurgien qualifié pour 1 million d'habitants), à l'hôpital Rema, fruit flambant neuf d'une association locale exemplaire et de son extraordinaire patronne "Maggy" :
- pour y former une équipe dynamique et motivée, en chirurgie "essentielle" car on partait presque de zéro ;
- pour les voir en 3 ans acquérir un niveau tel que nous avons pu aborder, avec eux et d'autres ONG, une chirurgie plus avancée : ostéosynthèses simples, prolapsus, goitres, rates, prostates…
- et constater qu'ils peuvent aujourd'hui faire face aux principaux besoins de la population, en formant à leur tour les plus jeunes.
On arrête donc là… le blues à l'âme pour tout ce que nous avons partagé avec eux.
Mais avec le brûlant espoir d'y revenir, à leur demande, pour une formation en coeliochirurgie, ou dans le cadre d'un projet national (2015) où nous serions embarqués et dont Rema serait l'un des centres formateurs.
Xavier Pouliquen

